« Viens d’écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j’aie jamais été con à ce point-là »…
Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp fait le point sur sa vie et s’enregistre sur un magnétophone. Chaque année, il écoute quelques bandes anciennes et peste contre celui qu’il a été tout en se remémorant certains instants merveilleux et perdus. Il est à la recherche de l’instant T, du moment fondateur, celui de l’amour peut-être.
« Sois de nouveau, sois de nouveau. ». C’est le temps qui passe et qu’on ne peut saisir…
« La Dernière bande est peut-être pour moi la pièce de théâtre parfaite, celle qui atteint le point d’équilibre idéal entre la modernité qui sans cesse veut tuer le théâtre et l’éternité d’un art qui refuse de mourir. Ce n’est plus du théâtre et c’est encore du théâtre, quelque chose de très pur » dit le metteur en scène Jacques Osinski qui, avec ce spectacle, dirige Denis Lavant pour la quatrième fois.